Les autorités françaises ont demandé plus d’informations sur l’arrestation de la chercheuse, Fariba Adelkhah. En réponse, l’Autorité judiciaire iranienne a donné une conférence de presse mardi 16 juillet.
Ce mardi 16 juillet, l’Autorité judiciaire iranienne a confirmé l’arrestation de la chercheuse franco-iranienne, Fariba Adelkhah alors que les autorités françaises ont demandé des "clarifications" la veille (lundi 15 juillet). Lors d’une conférence de presse, Gholamhossein Esmaïli, le porte-parole de l’Autorité judiciaire, a annoncé qu’"elle fait partie des suspects qui ont été arrêtés récemment". Il n’a pas autant précisé la date exacte de son arrestation, comme le rapporte la chaîne Europe 1.
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Jean-François Bayart, confrère et ami de Fariba Adelkhah, a donné plus d’informations selon lesquelles l’universitaire franco-iranienne aurait été interpellée le 5 juin dernier. Et depuis ce temps, elle est détenue à la prison d’Evin, dans le nord de Téhéran, a-t-il fait savoir. Ce professeur à l’Institut des Hautes études internationales et du développement (IHEID) à Genève a aussi confirmé qu’elle a pu recevoir la visite de sa famille. Il a aussi affirmé qu’elle n’est pas maltraitée malgré la mauvaise réputation de ce lieu de détention.
Le ministère français des Affaires étrangères a, cependant, confirmé lundi que les autorités françaises n’ont pas pu entrer en contact avec leur ressortissante malgré leurs demandes.
Dans un communiqué, le ministère a indiqué que "la France a effectué des démarches auprès des autorités iraniennes pour obtenir des informations sur la situation et les conditions de l’arrestation de Fariba Adelkhah". Il a aussi, dans ce sens, demandé un accès consulaire à sa ressortissante. Mais jusqu’à ce jour, aucune réponse satisfaisante n’a été reçue de la part de Téhéran.
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