Cet acte, survenu dans une prison du nord de l’Iran, a été aussitôt condamné par Amnesty International.
Incarcéré pour 28 accusations de vol, un homme a été amputé de ses mains dans une prison du nord de l’Iran. L’amputation s’est déroulée mercredi dans la ville de Sari, rapporte le département de la justice de la province de Mazandaran. Selon cette même source, ce "voleur professionnel" a reconnu les faits qui lui sont reprochés. D’après le communiqué des autorités judiciaires locales, il a commis ses crimes dans la ville de Mahmoudabad, sur la mer Caspienne, et ses environs, sans jamais révéler son identité.
En Iran, le Code pénal, basé sur la charia (loi islamique), stipule que les crimes comme les vols à répétition méritent une amputation. Toutefois, l’ONG de défense des droits humains Amnesty International a aussitôt condamné cette amputation en parlant d’une "violation épouvantable de la dignité humaine". "La mutilation préméditée d’individus n’est pas (un acte de) justice", a souligné l’organisation dans un communiqué relayé par Le Figaro. "Les réformes du Code pénal iranien qui pourraient mettre fin à ces pratiques scandaleuses auraient dû être mises en place depuis longtemps", a insisté Saleh Higazi, directeur adjoint d’Amnesty pour le Moyen-Orient et l’Afrique du Nord.
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