Le 23 juillet dernier, des avions de l’armée américaine ont intercepté un appareil civil iranien. Une approche condamnée par le président iranien, Hassan Rohani.
Le chef d’Etat iranien, Hassan Rohani, a commenté le fait que des avions de chasse américains aient approché un avion civil iranien en plein espace aérien syrien le 23 juillet. Pendant une réunion gouvernementale diffusée à la télévision, il a condamné ces interceptions en les qualifiant de "terrorisme aérien". "Est-il possible qu’un chasseur s’approche dans un couloir aérien international d’un avion de ligne où se trouvent adultes, femmes et enfants pour les intimider ?", a-t-il fustigé.
Durant cette réunion, le président a également appelé l’Organisation de l’aviation civile internationale (OACI) et le Conseil de sécurité des Nations unies à lutter contre le "terrorisme aérien". D’après lui, les pays du Moyen-Orient ne devraient pas non plus, rester silencieux, rapporte Sputnik.
Les dirigeants iraniens ont noté avoir déposé une plainte contre les Etats-Unis auprès de l’OACI, le 24 juillet. Ils entendent envoyer une lettre de protestation au Conseil de sécurité ainsi qu’au secrétaire général des Nations unies.
En outre, le 26 juillet, l’Autorité judiciaire iranienne a souligné que les passagers, à bord de l’avion de ligne en question pourront eux aussi porter plainte contre les Etats-Unis pour les avoir mis en danger.
Les voyageurs dans l’avion civil iranien ont eu une grosse frayeur lorsque des chasseurs de l’armée américaine se sont approchés. Au début, les autorités de Téhéran ont accusé Israël avant de pointer les Etats-Unis. D’ailleurs, les pilotes des avions de chasse "se sont présentés comme américains" lors d’une conversation avec l’équipage de l’avion civil. De plus, le Centre de commandement américain a confirmé qu’un de ses F-15 en "mission aérienne de routine" avait approché l’avion iranien au-dessus de la Syrie.
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