Mercredi 26 octobre, au moins 15 personnes ont trouvé la mort dans la ville méridionale de Chiraz lors d’un attentat commis dans un sanctuaire musulman chiite. Le groupe djihadiste Etat islamique (EI) a revendiqué l’attaque.
Dans un communiqué, le président Ebrahim Raïssi a évoqué "les ennemis de l’Iran" qui veulent "diviser les rangs unis de la nation (...) par la violence et la terreur". Il a aussi promis une réponse ‘sévère’. L’attentat a été commis "pendant la prière du soir" dans le mausolée de Shahcheragh, a précisé le gouverneur local, Mohammad-Hadi Imanieh.
Ce dernier a souligné à la télévision iranienne que le terroriste "a tiré aveuglément sur les fidèles", dans le sanctuaire le plus important du sud de l’Iran, rapportent les médias nationaux comme Le Figaro. Le monument abrite notamment la tombe d’Ahmad, frère de l’une des figures les plus vénérées du chiisme, l’imam Réza décédé en 818.
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"Un seul terroriste était impliqué dans cette attaque", a appuyé le chef de l’Autorité judiciaire locale, Kazem Moussavi, faisant étant d’au moins 15 morts et 19 blessés. Le tireur affilié aux groupes takfiris a été arrêté. La télé locale a aussi révélé que "les forces de sécurité avaient blessé l’assaillant", celui-ci subissant actuellement "une intervention chirurgicale à l’hôpital".
De son côté, l’organe de propagande de l’EI explique qu’un membre du groupe jihadiste sunnite a tiré sur des fidèles au sanctuaire de Shahcheragh, "tuant au moins 20 chiites et en blessant des dizaines d’autres".
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