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Lors d’une cérémonie d’ouverture d’un match de foot, mardi dernier, une violoniste jouait l’hymne national irakien, les bras dénudés et les cheveux au vent. Cette artiste a suscité la polémique, elle est accusée de violer la sainteté du stade.
Une musicienne avait les cheveux lâchés quand elle a joué, mardi 30 juillet dernier, l’hymne national irakien avant un match de foot au stade de Kerbala. Une prestation qui, par la suite, a été très commentée, les critiques fusaient de partout. De son côté, le Waqf (organe étatique en charge des biens religieux chiites) a fait part de sa décision de "porter plainte contre la Fédération irakienne de football".
Quant à l’ancien Premier ministre, Nouri al-Maliki, il accuse l’artiste de "violation choquante de la sainteté de Kerbala" et réclame, en même temps, une "enquête urgente". Dans un communiqué, le gouverneur Nassif al-Khattabi a énoncé une "erreur".
Le ministère de la Jeunesse et des Sports a réagi à la polémique en déclarant qu’il n’avait rien à voir avec cet entracte musical. L’organisation d’une introduction musicale a été confiée à une entreprise libanaise, spécialisée dans l’événementiel, a-t-il aussi raconté.
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