Ces tirs visaient le nord de Bagdad, où se trouve une base aérienne abritant des soldats américains, dimanche 4 avril, soit trois jours avant la reprise du "dialogue stratégique" avec la nouvelle administration américaine.
Mercredi 7 avril, la nouvelle administration américaine entamera un "dialogue stratégique" par visioconférence avec le gouvernement de l’Irak, régulièrement menacé par les factions armées pro-Iran. A quelques jours de cet échange, deux roquettes se sont abattues près de la base aérienne de Balad, qui abrite des soldats américains au nord de Bagdad.
Ces tirs n’ont pas été revendiqués, mais les Américains accusent souvent les groupes armés irakiens pro-iraniens de viser ses troupes et ses diplomates. Depuis l’arrivée de J. Biden à la Maison Blanche, ce serait la 14e attaque visant les troupes américaines et l’ambassade des Etats-Unis en Irak. Les experts ont indiqué que des groupuscules obscurs, qui sont en réalité des faux-nez des groupes armés pro-Iran, revendiquent parfois ce genre d’assaut.
Lors d’un récent rassemblement, un des leaders du Hachd al-Chaabi, coalition de paramilitaires née de la guerre contre le groupe Etat islamique, qui regroupe majoritairement des pro-Iran, a été clair. "La résistance mène actuellement des attaques et continuera à le faire de plus en plus et de plus en plus fort si les Etats-Unis ne retirent pas toutes leurs troupes combattantes de tout l’Irak", a-t-il dit selon les propos rapportés par Ouest France.
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