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Pour appartenance au groupe djihadiste Etat islamique (EI), un quatrième Français vient d’être condamné à mort par la justice irakienne.
Mustapha Merzoughi, âgé de 37 ans, a été condamné à mort par pendaison ce lundi 27 mai par le juge Ahmed Mohamed Ali à Bagdad. Il est désormais le 4e Français à écoper de la peine capitale. Quant au procès de Fodhil Tahar Aouidate, un autre Français, il a été renvoyé au 2 juin, relate 20 Minutes.
Dimanche 26 mai, trois autres Français ont subi le même sort pour appartenance à Daesh. Il s’agirait de Léonard Lopez, Kévin Gonot et Salim Machou. Ils ont tous été interpellés en Syrie par une alliance arabo-kurde anti-EI. Les trois hommes ont été transférés en février en Irak avec neuf autres Français. La loi irakienne impose un délai de 30 jours pour faire appel de la sentence.
Pour les trois premières condamnations, les autorités françaises ont rappelé ce lundi leur opposition de principe à la peine de mort.
"Ces trois Français bénéficient de la protection consulaire durant leur détention afin de s’assurer qu’ils bénéficient de l’assistance d’un avocat et qu’ils sont en mesure d’exercer les recours prévus par le droit irakien", a relevé la porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Agnès von der Müll.
Paris a également rappelé son souhait pour que les djihadistes français soient jugés sur le lieu de leur détention. Cette position est pourtant contestée par les familles et les avocats des détenus.
Face au juge, Mustpaha Merzoughi a dit qu’il n’est pas coupable de crimes ni de meurtres. Il a indiqué qu’il était coupable d’être parti là-bas. "Je demande pardon au peuple Irakien, Syrien, à la France et aux familles de victimes", a-t-il ajouté.
Mustapha Merzoughi a servi dans l’armée française de 2000 à 2010 et en Afghanistan en 2009, d’après ses aveux à la justice irakienne. Il vivait à Toulouse en France.
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