La communauté internationale a aussitôt réagi en condamnant cette attaque la plus meurtrière en Irak depuis 2018. Ce double attentat a été revendiqué par Daesh.
Au moins 32 personnes ont perdu la vie et 110 autres ont été blessées dans un double attentat kamikaze survenu dans le centre de Badgad. Cette attaque commise jeudi 21 janvier est la plus meurtrière en Irak depuis 2018. Il y a trois ans, jour pour jour, un attentat avec le même mode opératoire a fait 31 morts. Selon le récit de RTL, un premier homme a activé sa ceinture explosive dans un marché de vêtements d’occasion de la place Tayaran au milieu de vendeurs et de badauds. Un second kamikaze a fait détoner ses explosifs au moment où plusieurs personnes se sont attroupées pour tenter de venir en aide aux victimes. L’attaque a été revendiquée par Daesh dans la nuit de jeudi à vendredi, précise 20 Minutes.
La réaction de la communauté internationale n’a pas tardé après ce double attentat survenu à Bagdad. Les Etats-Unis sont les premiers à condamner l’attaque. Il s’agit d’un "rappel du terrorisme qui continue de menacer les vies d’Irakiens innocents", a lâché Daniel Smith, le secrétaire d’Etat américain par intérim avant l’entrée en fonction d’Antony Blinken. La France, l’Union européenne et l’Otan ont apporté leur soutien à l’Irak après avoir condamné fermement ces attaques. Enfin, l’Iran a déclaré que ces attentats ont été commis pour "perturber la paix et la stabilité" en Irak.
Comme en 2018, cette attaque a eu lieu au moment où les autorités évoquent l’organisation d’un scrutin législatif. Cette échéance est souvent accompagnée de violences en Irak. Le gouvernement s’est engagé à organiser l’élection anticipée d’un nouveau Parlement pour juin. En revanche, les autorités proposent un report en octobre pour une meilleure organisation du scrutin par la Commission électorale.
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