Qassim Abdul-Zahra/AP/SIPA
Dans la nuit du 7 au 8 janvier, l’Iran a lancé des missiles contre les bases militaires américaines, en Irak. Finalement, Donald Trump a admis qu’il y a eu des blessés.
Au lendemain de l’attaque iranienne, qui s’est produite dans la nuit du 7 au 8 janvier, le Président Donald Trump a assuré qu’aucun soldat états-unien n’a été touché. Pourtant, jeudi 16 janvier, l’armée américaine a admis qu’une dizaine de militaires ont été blessés, après les tirs de missiles contre les bases d’Aïn al-Assad (ouest) et d’Erbil (nord), en Irak.
Le journal Le Figaro a informé qu’au total, 11 soldats américains ont été soignés pour des blessures légères, suite à ces attaques. Le capitaine Bill Urban, porte-parole du commandement militaire central, a confirmé cette information. "Alors qu’aucun membre de l’armée américaine n’a été tué dans l’attaque du 8 janvier contre la base aérienne al-Assad, plusieurs ont été traités pour des commotions liés aux explosions et sont toujours en cours d’évaluation", a-t-il annoncé.
Il a également précisé que par précaution, ces membres du personnel ont été transférés dans des établissements médicaux. "Certains ont été transportés de la base aérienne d’Aïn al-Assad, en Irak, vers le Centre médical régional de Landstuhl, en Allemagne. D’autres ont été envoyés au camp d’Arifjan, au Koweït, pour y subir un examen de suivi", a-t-il précisé. Selon ses dires, huit personnes ont été amenées à Landstuhl, et trois autres, au camp Arifjan.
Rappelons que 5 200 soldats américains sont stationnés en Irak dont 1 500 déployés dans la base aérienne d’Al Assad, dans l’ouest du pays.
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