Le dernier bilan du mouvement de contestation en Irak a été publié ce samedi 5 octobre. Parmi les 73 victimes figurent 6 policiers.
Un mouvement de contestation de grande ampleur a éclaté en Irak depuis mardi. D’après un dernier bilan communiqué samedi 5 octobre par la commission gouvernementale des droits de l’Homme irakienne, 73 victimes ont été recensées ainsi que 3 000 blessés. Parmi les personnes tuées, la grande majorité sont des manifestants. Par ailleurs, six policiers ont perdu la vie lors de ces manifestations antigouvernementales organisées à Bagdad et dans plusieurs régions du sud du pays, rapporte Le Figaro citant des sources médicales et policières.
Selon Europe1, le leader chiite irakien Moqtada Sadr a demandé vendredi la démission du gouvernement. Une requête qui n’a fait qu’augmenter davantage la pression sur le pouvoir. En effet, ses nombreux partisans pourraient renforcer le mouvement de contestation contre la corruption, le chômage et la déliquescence des services publics en Irak. "Pour éviter davantage d’effusion de sang irakien, le gouvernement doit démissionner et des élections anticipées doivent se tenir sous supervision de l’ONU", a écrit dans une lettre cet ancien chef de milice redouté devenu le héraut des manifestations anti-corruption au cours de ces dernières années.
A lire aussi : Irak : la police tire à balles réelles sur des manifestants, neuf morts à déplorer