Au lendemain de la condamnation des trois Français en Irak, la France a annoncé faire les démarches nécessaires pour les aider.
Détenus et jugés pour leur appartenance à l’Etat islamique ou EI, trois Français à savoir Kévin Gonot, Léonard Lopez et Salim Machou ont été condamnés à mort en Irak dimanche 26 mai. Sans attendre, au lendemain de l’annonce de ce verdict, la France a rappelé son opposition à la peine de mort ce lundi 27 mai. Le ministère des affaires étrangères a ainsi indiqué que Paris a entrepris les "démarches nécessaires", comme l’indique Le Monde.
Dans un communiqué, il a toutefois rappelé que la position de la France est que les adultes détenus en Irak doivent être jugés par la justice irakienne, dès lors qu’elle se déclare compétente. "La France respecte la souveraineté des autorités irakiennes", a-t-il déclaré tout en rappelant que les trois Français bénéficient de la protection consulaire. Aussi, le Quai d’Orsay a expliqué que les condamnés sont assistés par un avocat et qu’ils peuvent exercer les recours "prévus par le droit irakien".
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Leur avocat a ainsi annoncé que les accusés n’ont pas accepté le verdict de première instance et ont demandé à être jugés en France, mais en vain. Pour l’heure, la France rappelle constamment son opposition en tout temps et en tout lieu à la peine de mort. Et "L’ambassade de France en Irak, fait les démarches nécessaires auprès des autorités irakiennes pour leur rappeler cette position", a précisé le ministère. Ce dernier a aussi souligné que les trois Français ont trente jours pour faire appel.
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