Khalid Mohammed/AP/SIPA
Cette attaque survenue dans la Zone verte, secteur de la capitale irakienne qui abrite des institutions étatiques et des représentations diplomatiques, est la troisième contre des intérêts occidentaux en Irak en une semaine.
L’ambassade des Etats-Unis à Bagdad a été la cible de tirs de roquettes lundi 22 février qui sont tombées juste à proximité. Au moins deux roquettes ont atterri dans la Zone verte abritant des institutions étatiques et des représentations diplomatiques, selon un communiqué des services de sécurité irakiens. Le siège de la Sécurité nationale irakienne, situé à proximité de la mission diplomatique américaine a été touché et plusieurs voitures ont été endommagées. La coalition internationale dirigée par les Etats-Unis, qui appuie l’Irak dans la lutte contre le groupe Etat islamique (EI), a été mobilisée sur une base proche de l’ambassade américaine. "Il n’y a eu ni victime ni dégât" sur la base, a déclaré un porte-parole de la coalition sur le récit de Franceinfo.
D’autres roquettes ont atterri dans les zones résidentielles situées autour de la Zone verte, un quartier ultrasécurisé. Selon un témoin qui a requis l’anonymat, un parking a été endommagé. Cette attaque n’a pas été revendiquée dans l’immédiat, mais l’armée irakienne affirme avoir localisé le site de leur lancement dans un quartier du nord de Bagdad. Des responsables américains et irakiens accusent des groupes pro-Iran d’en être responsables. Les Etats-Unis accuseraient l’Iran d’être responsable "des actions de ses affidés qui attaquent des Américains" en Irak.
Cette attaque est la troisième contre des intérêts occidentaux en Irak en une semaine. Samedi, la base aérienne de Balad, au nord de Bagdad a été visée par des roquettes. Au moins, un employé irakien d’une entreprise américaine en charge de la maintenance des appareils a été blessé. Le 15 février, une base militaire accueillant des troupes étrangères dans l’aéroport d’Erbil a été frappée par une salve de roquettes. Le même jour, d’autres roquettes ont été lancées dans le nord-ouest de la ville d’Erbil, y compris des quartiers résidentiels.
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