Les autorités libanaises ont reçu un mandat d’arrêt international d’Interpol, jeudi 2 janvier, visant l’ex-PDG de l’Alliance Renault-Nissan.
Carlos Ghosn, ancien patron de l’Alliance Renault-Nissan, a fui le Japon pour le Liban lundi 30 décembre. Interpol a émis un mandat d’arrêt international à son encontre jeudi 2 janvier. Le ministre libanais de la Justice, Albert Sarhane, cité par l’agence de presse officielle ANI, a indiqué que "le parquet général a reçu une notice rouge d’Interpol concernant le dossier de l’ancien PDG de l’Alliance Renault-Nissan."
Selon Le Figaro, cette Organisation Internationale de Police Criminelle ne peut faire ni une enquête ni une poursuite à l’encontre de Carlos Ghosn. Cependant, les pays membres et les tribunaux internationaux peuvent demander la publication de "notices rouges".
Une source à la présidence libanaise a indiqué que Carlos Ghosn était entré "légalement" dans le pays. Il s’est muni d’un passeport français et une carte d’identité libanaise
"Rien n’imposait l’adoption de procédures à son encontre ni l’exposait à des poursuites judiciaires au Liban", a par ailleurs assuré la Sûreté générale.
A ce stage, le Liban et le Japon n’ont pas conclu d’accords de coopération judiciaire ou d’extradition de l’ancien numéro 1 de Renault-Nissan.
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