Cette révélation du ministère chinois de la Sécurité publique est intervenue lundi quelques heures après l’annonce d’un placement sous enquête de Meng Hongwei.
Le ministère chinois de la Sécurité publique a réagi ce lundi au dossier d’Interpol mettant en cause le vice-ministre chinois de la Sécurité publique. Selon le communiqué de Pékin, le patron démissionnaire d’Interpol Meng Hongwei "a accepté des pots-de-vin et est soupçonné d’avoir violé la loi". Le texte est présenté comme un compte-rendu d’une réunion organisée lundi dans la cellule du Parti communiste chinois (PCC) du ministère de la Sécurité publique (police). Cette déclaration a été publiée quelques heures après l’annonce que Meng Hongwei était placé sous enquête pour violation de la loi.
Aucune précision n’a été apportée concernant ces accusations. En effet, le texte ne stipule en aucun cas si les accusations imputées à Meng Hongwei relèvent de ses fonctions ministérielles ou de celles liées à Interpol. L’Organisation internationale de police criminelle a annoncé dimanche la démission "avec effet immédiat" de son président. Porté disparu depuis plus de dix jours, ce dernier a regagné la Chine fin septembre. Il n’est pas non plus indiqué s’il a fait l’objet d’une détention ou non, souligne Europe1.
L’épouse de Meng Hongwei, Grace Meng s’est confiée dimanche à des journalistes à Lyon, siège mondial d’Interpol. Elle a alors déclaré que son mari était "en danger".
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