Le Canada a décidé d’interdire toute importation de biens issus en tout ou en partie du travail forcé des Ouïghours, dont les droits humains ne sont pas respectés dans la région du Xinjiang en Chine.
Le ministère canadien des Affaires étrangères a partagé, dans un communiqué, "être gravement préoccupé" par l’existence de preuves de violations des droits humains des Ouïghours de la région autonome du Xinjiang en Chine, rapporte Leparisien.fr.
Parmi les reproches du Canada figurent non seulement une "surveillance répressive", des "détentions arbitraires massives", mais aussi des "cas de torture et de mauvais traitements", ainsi que du "travail forcé et des transferts massifs" de travailleurs Ouïghours du Xinjiang vers des provinces chinoises.
Ottawa a alors révélé, mardi 12 janvier, sa décision d’interdire des importations de biens issus travail forcé des Ouïghours. De cette manière, le gouvernement canadien cherche notamment à protéger les entreprises canadiennes contre toute complicité involontaire dans ces violations des droits humains que subit cette minorité musulmane.
Dans la foulée, les autorités canadiennes ont aussi annoncé la mise en place de "contrôles à l’exportation" doublée d’une "étude sur le travail forcé et aussi sur les risques posés aux chaînes d’approvisionnement".
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