Après une semaine depuis les inondations qui ont touché la Libye, la gravité des conséquences devient plus évidente.
Un nouveau bilan, publié le samedi 16 septembre par le Bureau de coordination des affaires humanitaires des Nations unies (Ocha) en se référant au Croissant-Rouge libyen, rapporte qu’au moins 11 300 personnes ont perdu la vie dans la ville de Derna, avec 170 autres décès enregistrés ailleurs dans l’est du pays. De plus, environ 10 100 individus restent portés disparus. Ce bilan avait déjà été évoqué par le Croissant-Rouge libyen jeudi, lors de ses déclarations à l’agence de presse américaine AP. "Ces chiffres devraient augmenter alors que les équipes de recherche et de sauvetage travaillent sans relâche", selon le bureau de l’ONU, rapportent les médias français comme France Info.
D’autres organisations ont présenté des chiffres de victimes moins élevés samedi. Le ministre de la Santé de l’administration de l’est de la Libye a rapporté 3 252 décès, tandis que l’Organisation mondiale de la santé a annoncé la découverte de 3 958 corps et a signalé la disparition de plus de 9 000 personnes.
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L’Ocha signale une situation humanitaire grave à Derna, où les survivants souffrent du manque d’eau potable, ayant entraîné l’empoisonnement de 55 enfants. Un troisième avion de la Sécurité civile française a atterri pour aider à établir un hôpital de campagne. Les inondations ont été déclenchées par la tempête Daniel le 10 septembre, provoquant la rupture de barrages.
La plupart des victimes ont été ensevelies sous la boue ou emportées par les eaux vers la Méditerranée. Les recherches continuent, principalement pour retrouver les corps des victimes.
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