Des pluies dévastatrices, causées par la mousson, se sont abattues dans le nord du Pakistan. A ce stade, les autorités locales ont dénombré près d’un millier de morts. Des habitants ont reçu l’ordre d’évacuer leurs habitations.
Au Pakistan, la mousson est importante pour l’irrigation des plantations et pour reconstituer les ressources en eau du territoire. Cette période, qui dure habituellement de juin à septembre, apporte cependant son lot de drames chaque année. Plusieurs rivières de la province de Khyber Pahktunkhwa, dans le nord-ouest du pays, ont débordé, ont affirmé les autorités locales samedi 27 août.
D’après le gouvernement, plus de 33 millions de personnes ont été touchées par les inondations, et près d’un million de maisons ont été détruites ou gravement endommagées. Le bilan communiqué samedi fait également état de près d’un millier de morts après ces pluies dévastatrices de la mousson. Un grand nombre de personnes vivant près des rivières en crue ont dû quitter leurs maisons.
Le changement climatique est à l’origine de ces intempéries exceptionnelles, selon les responsables pakistanais. Ces derniers estiment que le pays, particulièrement vulnérable au dérèglement climatique, subit injustement les conséquences de pratiques environnementales irresponsables ailleurs dans le monde. Le Pakistan se trouve en 8e position des pays les plus menacés par les phénomènes météorologiques extrêmes, selon une étude de l’ONG Germanwatch citée par CNews.