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En déplacement au Pakistan, le secrétaire général des Nations unies a fait le constat des dégâts laissés par les inondations survenues dans le pays. A. Guterres a affirmé n’avoir "jamais vu une catastrophe climatique de cette ampleur".
Le Pakistan subit les pires inondations de son histoire après le passage d’une violente mousson au mois d’août. Un tiers du pays a été détruit et plus d’un millier de personnes ont été tuées dans cette catastrophe naturelle, selon les données relayées par les médias. Le chef de l’ONU s’est rendu sur le territoire, et a pu constater les dégâts.
Lors d’une conférence de presse donnée samedi, Antonio Guterres a exprimé le choc ressenti ont voyant l’état du pays. Il a affirmé avoir "vu de nombreux désastres humanitaires dans le monde", mais n’avoir "jamais vu de carnage climatique de cette ampleur". Le secrétaire général des Nations unies n’avait pas les mots pour le décrire. Le Pakistan subit de plein fouet le changement climatique. M. Guterres tiré la alerté la sonnette d’alarme sur la situation.
Les "énergies fossiles" ont été pointées du doigt. Leur utilisation est considérée comme une "folie", et A. Guterres appelle à ne plus y avoir recours. Tous les pays dans le monde sont encouragés "à investir dès maintenant dans les énergies renouvelables et à mettre fin à la guerre contre la nature". Le chef de l’ONU a, par ailleurs, profité de l’occasion pour inciter la communauté internationale à venir en aide financièrement au Pakistan pour la réparation ou la reconstruction des infrastructures.
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