Selon le gouvernement indonésien ce lundi 1er octobre, jusqu’à 1200 détenus se sont évadés de trois prisons différentes dans le pays. Ils ont profité du tremblement de terre qui a touché l’île des Célèbes.
Des prisonniers avaient trouvé le moyen de s’échapper des centres de détentions surchargées à Palu et Donggala (Indonésie), a annoncé le Sri Puguh Utami, un responsable du ministère de la Justice. Elle estime que ces détenus se seraient enfuis par peur d’être victime du séisme. Il s’agirait d’une question de vie et de mort pour eux.
Pour la maison d’arrêt de Donggala, qui a été brûlée, 343 détenus se sont évadés. La majorité d’entre eux étaient en détention pour corruption ou des délits liés à la drogue. Quelques jours auparavant, cinq prisonniers pour des crimes à caractère terroriste avaient été transférés ailleurs.
Ce tremblement de terre, suivi d’un tsunami en Indonésie a fait au moins 832 morts, d’après le dernier bilan. Mais, ce chiffre pourrait encore s’alourdir, selon les autorités, étant donné que les secours n’auraient pas encore atteint certaines zones.
Lundi, l’exécutif indonésien a lancé un appel à l’aide internationale. A la suite de cette catastrophe à laquelle doivent faire face les autorités de Jakarta, des dizaines d’agences humanitaires et d’organisations non gouvernementales seraient prêtes à apporter une assistance d’urgence. Tom Lembong, un responsable gouvernemental a déclaré avoir eu l’accord du président indonésien Joko Widodo pour "accepter l’aide internationale d’urgence pour répondre au désastre ".
(Sources : Le Figaro / Paris Match)
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