Le décès de cette adolescente de 16 ans est survenu lundi dans un hôpital de Lucknow en Uttar Pradesh dans le nord de l’Inde, mais son agression remonte plus tôt en septembre.
Une jeune fille a succombé à ses blessures, lundi 19 septembre, dans un hôpital de Lucknow en Uttar Pradesh dans le nord de l’Inde. La victime, membre de la communauté des dalits, considérés comme au bas de l’échelle des castes hindoue, aurait été violée puis brûlée vive. D’après la police indienne ce mardi, son agression remonte plus tôt en septembre. Les deux hommes accusés d’être les auteurs de cette scène de violence ont été arrêtés "deux heures après le signalement de l’incident". La police a assuré la famille qu’il y aura un suivi adéquat de cette affaire, a déclaré le responsable de la police locale, Dinesh Kumar Prabhu sur le récit de 20 Minutes. Des policiers ont été mobilisés autour de la maison de la famille de la jeune fille "pour prévenir tout incident indésirable", a-t-il ajouté.
La police indienne est souvent pointée du doigt pour négliger les affaires concernant des dalits. En Inde, les femmes dalits sont souvent victimes de façon disproportionnée de crimes à caractère sexuel. Avant la mort de cette adolescente de 16 ans, les corps de deux sœurs dalits de 15 et 17 ans ont été découverts, il y a moins d’une semaine. Leurs cadavres étaient pendus à un arbre près de leur village dans l’Uttar Pradesh, un Etat pauvre qui est souvent le théâtre de ce genre de crimes. Selon les sources locales, elles auraient été violées et étranglées par six hommes, qui ont été arrêtés.
D’après le bilan du gouvernement, près de 32 000 viols ont été dénombrés en 2021 en Inde. Ce chiffre est largement sous-estimé face à la réalité, car de nombreux cas ne sont pas signalés.
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