Gorge sèche, yeux irrités ou encore brouillard toxique, New Delhi suffoque sous une pollution extrême. Les autorités reconnaissent l’état d’urgence sanitaire.
Une épaisse fumée âcre enveloppe New Delhi depuis plusieurs jours. Elle est alimentée, en grande partie, par les brûlis agricoles venant des régions voisines. Cette technique permet en effet de nettoyer les champs afin de pouvoir semer la culture suivante, une pratique illégale dans le pays.
Tous les ans au début de l’hiver en Inde, la capitale indienne se transforme en "chambre à gaz" en raison d’une conjonction de facteurs naturels et humains, note Le Figaro.
Ce vendredi après-midi, l’ambassade américaine à New Delhi a enregistré dans l’après-midi de ce vendredi une concentration de particules fines PM 2,5 de 421 microgrammes par mètre cube d’air, soit 20 fois plus que ce qui est recommandé par l’Organisation mondiale pour la santé (OMS).
Ces particules fines peuvent s’infiltrer dans le sang via les poumons, rapporte Le Figaro. A long terme, les habitants risquent des maladies cardiovasculaires et le cancer des poumons.
Un organisme de lutte contre la pollution a qualifié, ce vendredi 1er novembre, la situation à New Delhi, d’état d’urgence sanitaire. Selon ce dernier, la pollution aura des conséquences sur tout le monde, surtout les enfants.
Les autorités ont alors ordonné la fermeture des écoles et des chantiers jusqu’à mardi 5 novembre. En outre, la circulation sera alternée durant une dizaine de jours.