New Delhi, capitale de l’Inde, figure parmi les villes les plus polluées du monde. Les émissions de gaz toxiques provenant de l’industrie que pour celles du trafic routier ou encore des brûlis agricoles sont les principales causes de la pollution atmosphérique.
Les quelque 20 millions d’habitants de New Delhi se sont étouffées ce jeudi en pleines célébrations de Diwali. En effet, la capitale indienne était couverte d’un épais et toxique nuage de pollution. Le niveau de particules relevé est 15 fois supérieur à la limite préconisée. Dans le détail, les niveaux de particules PM2,5, les plus fines et les plus dangereuses, ont atteint un pic à près de 389, selon les stations de mesure de la qualité de l’air de l’agence gouvernementale SAFAR sur le récit de BFMTV. Les experts craignent que la situation ne s’empire, car la brume grisâtre et jaunâtre présente dès l’aube devrait encore s’épaissir dans prochains jours.
Face à la forte pollution, SAFAR a demandé aux habitants de ne pas pratiquer les activités en extérieur et de porter un masque. L’agence a également mis en garde contre les feux d’artifices illégaux, traditionnellement tirés pour Diwali et pourraient encore aggraver la situation vendredi. D’autant plus que les brûlis des agriculteurs des états voisins pour nettoyer leurs champs avant les prochains semis ne fait qu’empirer les choses. "La part de la pollution due aux brûlis est passée de 8% à 25% aujourd’hui et sera de 40% vendredi", a affirmé le directeur des programmes de la SAFAR, Gufran Beig, à l’AFP.
New Delhi fait partie des villes les plus polluées de la planète. La capitale indienne est connue pour ses émissions de gaz toxiques provenant de l’industrie, mais aussi pour celles de son trafic routier ou encore des brûlis agricoles.
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