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Dans l’Etat indien de l’Assam, le recensement avait pour objectif de chasser les immigrés entrés dans le pays qui fuyaient la guerre au Bangladesh voisin.
Ce recensement dans l’Assam, Etat du Nord-Est frontalier du Bangladesh, risque de priver de citoyenneté environ 2 millions d’individus. Ce vaste recensement (sur une population au nombre de 33 millions) a été mené sous la supervision de la Cour Suprême durant 4 années. Son objectif est clair : identifier les immigrés entrés en Inde qui fuyaient la guerre après l’indépendance du Bangladesh voisin en 1971. Comme le précise Le Monde, ce pays est à 90 % musulman.
Les résidants de l’Assam ont dû prouver leur antériorité sur le territoire indien (rassemblement de documents comme certificats de naissance, titre de propriété …) – pour que leur nom apparaissent sur le registre national des citoyens.
Le nombre précis d’hindous et de musulmans déchus de la natronalité indienne reste inconnu. Mais selon les représentants locaux du parti du Premier ministre Narendra Modi, le Bharatiya Janata Party (Parti du peuple indien), ce recensement est un énorme "échec".
Ils espéraient, en effe, voir 2 fois plus de personnes exclues, surtout ceux de confession musulmane. Ils pensent que le registre a intégré des immigrés bangladais illégaux ayant falsifié des preuves et aurait même exclu des "Indiens authentiques". "Nous sommes très mécontents", a fustigé Ranjeet Kumar Dass, le président du BJP dans l’Assam.
"De nombreuses personnes munies de faux certificats ont été inscrites" dans le registre "alors que des Indiens authentiques en ont été exclus", a-t-il déploré.
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