L’Américaine de 49 ans retrouvée enchaînée fin juillet à un arbre en Inde souffre de troubles psychiatriques.
Retrouvée attachée à un arbre dans une forêt du district de Sindhudurg en Inde fin juillet, une Américaine de 49 ans, visiblement affaiblie, avait initialement accusé d’en être responsable. Cependant, la police locale a révélé ce mardi à la BBC que Lalita Kayi, après un séjour en établissement psychiatrique, a admis qu’elle n’avait pas de mari et qu’elle s’était elle-même menottée à l’arbre. Elle a également expliqué souffrir d’hallucinations lors de sa première déclaration. D’après la police, la ressortissante américaine était désemparée par l’expiration de son visa associée à des difficultés financières. Elle avait donc acheté des cadenas et des chaînes pour se ligoter à un arbre. Le Dr Sanghamitra Phule, directeur de l’hôpital psychiatrique où elle est soignée, a confirmé que son état s’améliore. « Elle mange, marche et fait de l’exercice. Elle est sous traitement et nous lui fournissons les nutriments dont elle manquait. », a-t-il détaillé sur le récit de CNews.
Le 27 juillet dernier, un éleveur de vaches, en emmenant son troupeau dans la forêt, était alarmé par les cris d’une femme. « Le bruit venait de la forêt sur le flanc de la montagne. Quand je suis arrivé, j’ai vu qu’une de ses jambes était attachée à un arbre. Elle criait comme un animal. J’ai appelé d’autres villageois et la police locale. », a-t-il raconté. La police a libéré Lalita Kayi en coupant la chaîne qui la retenait. Physiquement affaiblie, elle a été transportée à l’hôpital avant d’être transférée dans un établissement psychiatrique pour des soins plus approfondis. À son arrivée à l’hôpital, elle avait écrit une lettre accusant son mari de l’avoir « enchaînée et laissée mourir dans la forêt, sans eau ni nourriture » pendant 40 jours. Elle avait affirmé aux forces de l’ordre que son mari était originaire du Tamil Nadu.
Sur elle, la police a trouvé une copie de son passeport indiquant qu’elle était une citoyenne américaine du Massachusetts, ainsi que des documents donnant l’adresse de son domicile au Tamil Nadu. Elle avait également un téléphone portable, une tablette et 31 000 roupies (soit environ 338,5 euros).