Un homme de 50 ans s’est donné la mort alors que tous les résultats de ses tests sanguins sont normaux.
Après avoir visionné des vidéos sur le coronavirus faisant au moins 1 300 victimes, en Chine, un Indien s’est rendu dans un hôpital local du sud de l’Inde. Selon la chaîne BFMTV, il y est allé pour réaliser des tests sanguins. M. Penchalaiah, un responsable de santé, dans l’État d’Andhra Pradesh a indiqué que "tous ses examens étaient normaux, à l’exception d’une infection urinaire". Mais l’homme de 50 ans était persuadé à tort, d’être infecté par le coronavirus. Il a ainsi déchiré les rapports de résultats et s’est ensuite suicidé, a annoncé les autorités locales, jeudi 13 février.
Ce père de 3 enfants a interdit à sa famille de l’approcher, rapporte la presse locale. "Il nous a dit, ainsi qu’à nos proches, qu’il craignait que le virus mortel ne nous contamine si nous venions près de lui", a témoigné son fils au quotidien Times of India. Alors il a jeté des pierres à ceux qui tentent de le faire. Par ailleurs, les autorités n’auraient pas indiqué si l’homme avait des antécédents psychiatriques.
Depuis la propagation du coronavirus, des articles et vidéos erronés sur cette maladie ont abondamment circulé sur les réseaux sociaux, en Inde. Certains ont diffusé des nourritures à éviter, d’autres ont même affirmé que la viande de poulet contient le Covid-19.
Pour réfuter toutes ces fausses informations, les responsables du district de Chittoor ont distribué des prospectus et collé des affiches. Ils ont également expliqué les vrais gestes à savoir pour se protéger du coronavirus.
Après ce drame, le fils du quinquagénaire a fait appel au gouvernement pour mener une campagne de sensibilisation sur cette maladie. "Pour que personne au-delà de mon père ne meure en raison de son ignorance", a-t-il lancé.
Jusqu’ici, 99,9 % de décès dus au coronavirus sont enregistrés en Chine. En dehors du pays, la maladie a provoqué la mort d’une personne, un Chinois aux Philippines.
En Inde, trois cas de coronavirus ont été détectés, dans l’État du Kerala (sud), chez des étudiants revenus de la ville chinoise de Wuhan. L’un des patients est sorti de l’hôpital et les deux autres sont aujourd’hui guéris, a annoncé jeudi, le ministre indien de la Santé, Harsh Vardhan.
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