D’après les scientifiques russes, les incendies qui se produisent actuellement en Sibérie sont bien une conséquence de la hausse globale des températures.
Les incendies qui ont fait rage en la Sibérie se sont aggravés lundi 9 août, selon les autorités. La Iakoutie, un territoire immense et très peu peuplé du nord de cette vaste province russe, figure parmi les régions les plus touchées. La situation "continue de s’aggraver avec une tendance à la hausse du nombre et de la superficie des feux de forêt", a noté lundi sur son site internet l’agence météo russe Rosguidromet. Plus de 3,4 millions d’hectares de forêts sont actuellement en proie aux flammes, y compris sur des territoires "difficiles d’accès et éloignés", rapporte Le Figaro. Selon les scientifiques russes, la hausse globale des températures a provoqué les feux actuels.
Dans un communiqué publié samedi, la Nasa a déclaré que la fumée due aux incendies en Iakoutie a traversé plus de 3000 km et a atteint le pôle Nord. C’est une première dans l’histoire documentée, souligne l’agence spatiale américaine. Les photographies émanant des satellites ont révélé une fumée épaisse et âcre émise par les feux de forêt et qui a recouvert le 6 août la majeure partie de la Russie. Pour les écologistes, ces catastrophes sont la conséquence de la politique russe de lutte contre les feux de forêt. Ils ont notamment dénoncé un décret gouvernemental de 2015 grâce auquel les autorités locales peuvent ignorer des incendies si les dommages estimés sont inférieurs au coût pour les éteindre.
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