Dalati Nohra/AP/SIPA
Un peu plus d’un mois après la double explosion à Beyrouth, un important incendie s’est déclaré au port. Le président libanais, Michel Aoun, a évoqué l’éventualité d’un "sabotage" ou un accident.
Jeudi 10 septembre, le port de Beyrouth (Liban) a été le théâtre d’un incendie de grande ampleur, qui s’est déclaré dans un entrepôt où étaient stockés des bidons d’huile et des pneus de voiture, selon l’armée. Le directeur régional du Comité international de la Croix-Rouge pour le Proche et Moyen-Orient, Fabrizio Carboni, a indiqué sur Twitter que le feu a commencé dans un entrepôt d’aides alimentaires de la Croix-Rouge.
D’après les "informations préliminaires" rapportées par Franceinfo, des "réparations" avaient eu lieu sur le site. Le ministre des Transports et des Travaux publics a indiqué dans un communiqué que les personnes chargées des travaux utilisaient une scie électrique. Les "étincelles" auraient déclenché l’incendie. Alors que les habitants vivent dans la panique, le chef de la Croix-Rouge, George Kettaneh, a exclu le risque de nouvelle explosion.
A l’ouverture d’une réunion du Conseil supérieur de Défense, jeudi, le président du Liban, Michel Aoun, a indiqué que cet incendie aurait pu être causé par un acte de "sabotage", "une erreur technique" ou "une négligence". Il a ajouté que les responsables devront rendre des comptes. "Dans tous les cas, la cause doit être connue le plus rapidement possible ", selon le chef de l’Etat.
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