Les Libanais encore sous le choc après l’explosion meurtrière et dévastatrice du 4 août ont de nouveau été bouleversés par un nouvel incendie ce jeudi 10 septembre. Greenpeace a réagi à ce nouveau drame qui frappe le pays.
Beyrouth a été le théâtre d’un gigantesque incendie ce jeudi 10 septembre, soit cinq semaines après l’explosion qui a ravagé la zone portuaire et une grande partie de la capitale libanaise. Greenpeace a alors mis les habitants de Beyrouth en garde contre des particules "toxiques" qui peuvent se trouver dans l’épaisse fumée noire provoquée par l’incendie. "La fumée peut inclure des composés hautement toxiques et cancérigènes, du carbone noir et des gaz acides", a écrit sur Twitter l’ONG pour la protection de l’environnement, propos repris par Le Figaro.
D’après l’armée libanaise, l’incendie a atterri dans un entrepôt du port qui est un lieu de stockage d’huile et de pneus. Le ciel de Beyrouth était couvert d’une épaisse fumée noire qui était aperçue même en dehors de la capitale. Cette scène apocalyptique a duré tout l’après-midi. "Les pneus qui brûlent produisent des particules fines, de la fumée visible et des cendres, mais aussi des polluants organiques volatiles qui peuvent être inhalés même en dehors du nuage de fumée", a précisé Greenpeace.
Afin de protéger les habitants, la professeure universitaire Najat Saliba, spécialiste en chimie atmosphérique, a demandé à ces derniers de rester à la maison et de fermer les fenêtres tout en gardant un masque sur leur visage.
Lire toute l’actualité au Liban