La crise hongkongaise ne cesse de s’aggraver et les appels au calme de la cheffe de l’exécutif, Carrie Lam, n’y font rien.
Vendredi 4 octobre, des émeutiers ont saccagé des commerces et des stations de métro. Ces actions violentes ont fortement été condamnées par la cheffe de l’exécutif hongkongais. Elle a assuré que la crise a paralysé "la moitié de la société" et la population est effrayée, rapporte Le Monde.
Ces violences ont éclaté après l’annonce de Carrie Lam sur la mise en place d’une loi interdisant le port du masque dans certaines circonstances. Les émeutiers ont commencé à bloquer plusieurs quartiers des affaires et la police a fait usage de gaz lacrymogène afin de disperser la foule.
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Le gouvernement a dû prendre une procédure qui datait de l’époque coloniale, baptisée "Emergency Regulations Ordinance". L’objectif est de tenter de régler la crise. Cette loi "anti-masque" est entrée en vigueur dans la soirée de vendredi 4 octobre, à minuit. "Il s’agit avant tout d’interrompre le cycle de violence. Il ne s’agit pas de déclarer un état d’urgence", assurait-elle, confirmant une information du Figaro.
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