Le 27 avril 2024, le Parlement irakien a voté une nouvelle loi visant à pénaliser l’homosexualité ainsi que les individus transgenres. Désormais, toute personne engagée dans des relations homosexuelles risque une peine de prison pouvant aller jusqu’à 15 ans.
Les révisions apportées incluent des sanctions allant de 10 à 15 ans d’emprisonnement pour les actes homosexuels, alors que la version précédente prévoyait la peine capitale. En outre, toute ’promotion de l’homosexualité’ est passible de 7 ans de prison. De plus, le texte interdit les interventions chirurgicales pour le changement de genre, avec des peines de 1 à 3 ans de prison pour la personne transgenre et le chirurgien impliqué, rapporte notamment RFI.
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En 2023, Human Rights Watch, une organisation américaine de défense des droits de l’homme, a demandé au gouvernement irakien de retirer cette proposition d’amendements, dénonçant une violation des droits fondamentaux à l’encontre d’une communauté déjà marginalisée et discriminée. Le député à l’initiative de la proposition a justifié son texte en affirmant qu’il visait à préserver les valeurs et l’intégrité de la société irakienne, rejetant toute interférence étrangère, que ce soit américaine ou européenne, dans les affaires internes de son pays.
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