Face à une éventuelle attaque israélienne au Liban, le mouvement armé chiite a l’intention de répondre par la force. Le Hezbollah ne s’en tiendra pas aux armées mais vise également les dirigeants et généraux par vengeance.
En réponse à une menace d’attaque du Liban par l’armée israélienne, le Hezbollah a annoncé qu’il n’hésiterait pas à assaillir Galilée mais également à s’en prendre aux dirigeants et généraux israéliens. Ces derniers sont montrés, par ce groupe armé chiite, comme les instigateurs de la mort de son chef militaire Imad Moughnieh, le 12 février 2008, dans un attentat à la voiture piégée à Damas.
Le ministre de la Défense israélien a annoncé en effet que le gouvernement compte entrer une nouvelle fois sur les terres libanaises. Cette déclaration a été faite lors de sa visite aux troupes israéliennes installées dans le nord, non loin de la frontière du Liban.
Face à cette annonce, Hassan Nasrallah a déclaré : "J’espère que le peuple israélien dispose d’abris solides". Il affirme encore que son mouvement armé est surtout motivé par la vengeance pour la mort de ses « leaders martyrs » dont : Ragheb Harb, en 1984 ; Abbas Moussaoui, mort en 1992 ; et Imad Moughnieh en 2008.
Lors du rassemblement annuel à la mémoire de ces membres décédés, le meneur du Hezbollah, Hassan Nasrallah a tenu à remercier les égyptiens qui ont tenu bon et qui ont réussi à faire partir Moubarak du pouvoir. Cette révolution a aussi permis de libérer Mohammed Youssouf Mansour qui était dans le groupe des 26 personnes condamnées en Egypte en 2010 pour avoir concocté des attentats dans le pays pour le compte du Hezbollah.
Cette guerre entre le Hezbollah et les israéliens est donc loin de se terminer. Rappelons que depuis le début des conflits il y a quelques années, on dénombre plus de 1200 morts du côté libanais, qui sont presque tous des civils et 160 du côté israéliens, qui sont des militaires.