Quelques jours après le retour aux sanctions internationales contre l’Iran proclamé par les États-Unis, le président iranien Hassan Rohani n’a pas mâché ses mots.
Mardi 22 septembre, le président iranien a indiqué que le prochain président des États-Unis n’aurait pas d’autre choix que de "céder" face aux demandes de l’Iran. Depuis des semaines, ce dernier souhaite la levée des sanctions américaines.
Lors de l’Assemblée générale annuelle des Nations unies, Hassan Rohani a déclaré que l’Iran n’est pas une monnaie d’échange liée aux présidentielles Américaines.
> A lire aussi : Iran : "Nous couperons la jambe des Américains", lance Hassan Rohani
Dans son discours virtuel, le président français a déclaré que la France et ses partenaires maintiennent leur exigence de mise en œuvre de l’accord de Vienne de 2015 sur le nucléaire iranien. Ainsi, ils n’accepteront pas les violations commises par l’Iran.
"La France et ses alliés européens (…) n’allaient pas transiger sur leur refus de soutenir le rétablissement par les Etats-Unis des sanctions de l’ONU contre l’Iran", a souligné Emmanuel Macron.
En effet, les Etats-Unis ont unilatéralement proclamé le retour aux sanctions internationales contre l’Iran, dans la nuit de samedi 19 à dimanche 20 septembre.
> A lire aussi : Tensions Iran - États-Unis : Jean-Yves Le Drian appelle à arrêter "cette spirale infernale"