Les autorités pénitentiaires israéliennes auraient retiré tous les acquis des années de lutte des détenus palestiniens.
Pendant la trêve entre Tsahal et le Hamas, Israël a libéré 240 prisonniers palestiniens. Selon les témoignages de certains détenus, les conditions de détention se sont détériorées depuis l’attaque du Hamas, le 7 octobre.
Rouba Assi, détenue entre 2020 et 2022, puis réincarcérée pendant la guerre à Gaza, compare sa première détention à celle après l’attaque du 7 octobre. Libérée il y a une semaine, elle a affirmé que les autorités pénitentiaires ont retiré tous les droits des détenus palestiniens depuis cette date. Elle décrit des cellules surpeuplées, des conditions de sommeil déplorables, et des portions alimentaires insuffisantes. "Tous les acquis des années de lutte des prisonniers palestiniens ont été effacés d’un coup", a-t-elle précisé.
Le 7 octobre, les autorités pénitentiaires ont déclaré l’état d’urgence en prison. Ils ont imposé des mesures strictes telles que l’interdiction des sorties de cellule, des achats à la cantine, et des fouilles plus fréquentes. Le Club des prisonniers, une ONG palestinienne, mentionne également l’arrêt des visites de délégués du Comité international de la Croix-Rouge (CICR).
Amnesty International rapporte des témoignages et des preuves vidéos de tortures et de mauvais traitements, notamment des passages à tabac violents et des humiliations. Certains détenus palestiniens sont "forcés à garder la tête baissée, à s’agenouiller au sol pour l’appel et à chanter des chants israéliens dans d’horribles conditions de détention."
Source : Leparisien.fr
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