Un policier sud-coréen, soupçonné d’être derrière la destruction d’un rapport sensible quant à la bousculade mortelle de Séoul le week-end d’Halloween, a été retrouvé mort ce vendredi 11 novembre.
Jeong, 55 ans, travaillait dans le commissariat du quartier d’Itaewon au centre de Séoul, où 156 personnes ont été tuées lors d’une bousculade le 29 octobre dernier. Agent du renseignement, il a été découvert mort chez lui à Séoul même. Le soir du mouvement de foule, son poste de police était chargé de superviser les festivités, ce qui explique l’enquête le visant après ce drame.
En outre, le quinquagénaire était soupçonné d’avoir ordonné la destruction d’un rapport du renseignement avertissant du risque d’accident à cause de l’affluence historique de ce soir-là, d’après l’agence de presse Yonhap, rapportent les médias français comme Le Figaro. La police nationale a alors perquisitionné le commissariat d’Itaewon.
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Des retranscriptions d’appels d’urgence révèlent que ce commissariat avait reçu 11 informations le prévenant que la foule s’avérait dangereusement dense, 4 heures qui ont précédé la bousculade. Et les policiers n’étaient pas intervenus tout de suite.
En dépit de cette affluence inédite, les autorités n’avaient déployé que 137 policiers à Itaewon, alors que parallèlement 6 500 agents étaient mobilisés dans un quartier voisin pour une manifestation contre le gouvernement, sans grande importance.
Plusieurs hauts responsables sud-coréens ont présenté leurs excuses, admettant un manque d’anticipation.
Une affaire sans doute à suivre…
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