Le Hamas a revendiqué une attaque sur Tel-Aviv à minuit pile, qualifiant cela de "réponse aux massacres de civils".
Le passage à l’année 2024 n’a pas apporté de répit dans le conflit entre Israël et la bande de Gaza. Le lundi 1er janvier, l’armée israélienne a intensifié ses frappes sur le territoire palestinien, provoquant au moins 24 décès dans la nuit. Simultanément, le Hamas a lancé des roquettes sur Tel-Aviv et le sud d’Israël au moment précis du Nouvel An.
À Tel-Aviv, des roquettes ont été interceptées par les systèmes de défense antimissile israéliens à minuit, selon l’AFP. Les brigades Ezzedine al-Qassam, la branche armée du Hamas au pouvoir à Gaza, ont revendiqué ces attaques. Bien que l’armée israélienne ait confirmé l’attaque, elle n’a pas immédiatement rapporté de victimes ou de dégâts.
Selon le ministère de la Santé du Hamas, au moins 24 civils ont été tués et plusieurs dizaines d’autres blessés dans la nuit du Nouvel An à la suite des frappes israéliennes. Les raids aériens ont ciblé le centre de Khan Younès et au moins sept autres villes de la bande de Gaza, selon les informations fournies par le ministère. La veille, au moins 48 Palestiniens avaient perdu la vie dans des frappes sur la ville de Gaza, et une autre frappe sur le campus de l’Université Al-Aqsa avait fait au moins 20 morts.
Le conflit à Gaza a ravivé les tensions à la frontière entre le Liban et Israël, où des échanges de tirs entre l’armée israélienne et le Hezbollah libanais, mouvement islamiste proche de l’Iran et soutien du Hamas, se produisent presque quotidiennement. En outre, l’armée israélienne a annoncé avoir identifié et intercepté une "cible aérienne hostile" en provenance de Syrie le dimanche soir.