Guerre en Ukraine : la Russie restreint l’accès à Google Actualités

LINFO.RE – créé le 25.03.2022 à 12h49 – La rédaction

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Google Actualités est accusé de diffusion de "fausses informations" sur la guerre en Ukraine. La Russie a banni la plateforme.

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A la demande du parquet

Près d’un mois après l’invasion russe en Ukraine, la Russie a restreint l’accès à Google Actualités. Les agences de presse russes, relayées par BFMTV, rapportent que cette décision a été prise à la demande du parquet général russe. Roskomnadzor (service fédéral de supervision des médias de masse en Russie), a affirmé cette information dans un communiqué.
"Google News assurait l’accès à de nombreuses publications et matériaux qui contiennent de fausses informations […] sur le déroulement de l’opération militaire spéciale sur le territoire ukrainien", a-t-il noté.

Deux nouvelles infractions

Roskomnadzor a accusé Google et YouTube d’activités "terroristes" mi-mars, il s’agit d’un premier pas vers un possible blocage, note le journal 20 Minutes. Deux nouvelles infractions pénales ont été introduites par les dirigeants : diffusion d’informations "discréditant" l’armée russe, et diffusion d’informations "mensongères" sur les troupes russes.
Cette dernière prévoit des peines allant jusqu’à 15 ans de prison.

Des difficultés

Selon Google, certains internautes vivant en Russie ont rencontré des difficultés pour accéder à l’application et au site web. Cependant, le géant Américain a constaté que cette situation n’est pas due à des "problèmes techniques". La plateforme a souligné avoir travaillé dur pour que les services d’information soient "accessibles en Russie aussi longtemps que possible".

Des censures

Les dirigeants russes ont intensifié la censure sur les informations publiées sur internet, depuis le début de l’invasion en Ukraine le 24 février dernier. Ainsi, plusieurs médias russes et étrangers ont été interdits d’accès. Un tribunal de Moscou a par ailleurs, qualifié le réseau social Facebook et Instagram d’"extrémistes". Ces réseaux sociaux ont été bannis et l’accès à Twitter a également été restreint.

> Voir notre dossier sur la crise en Ukraine