Salvatore Di Nolfi/AP/SIPA
Le groupe Hamas a annoncé la mort de Kfir Bibas, un bébé de 10 mois, de sa mère et de son frère de 4 ans. L’armée israélienne a déclaré "vérifier" cette nouvelle.
Mercredi 29 novembre, l’inquiétude de la famille de Kfir Bibas s’est amplifiée lorsque le Hamas a affirmé que le bébé de 10 mois, sa mère et son frère de 4 ans sont décédés. Les brigades Ezzedine al-Qassam, branche armée du groupe palestinien, ont annoncé mercredi la mort de Shiri, Ariel et Kfir Bibas. Ces derniers ont péri, selon eux, dans un bombardement de la bande de Gaza par les forces israéliennes.
Israël a réagi dans un communiqué après cette déclaration. "L’armée vérifie la véracité de l’information et ses représentants ont parlé avec la famille Bibas", a-t-elle assuré. De son côté, cette dernière a souligné "attendre que ces informations soient vérifiées dans l’espoir qu’elles soient démenties par l’armée". "Nous remercions le peuple d’Israël pour leur soutien chaleureux", a-t-elle renchéri.
Selon l’armée, la responsabilité de la sécurité de tous les otages dans la bande de Gaza incombe au Hamas qui met en danger la vie des otages, dont neuf enfants. Le Hamas doit les rendre immédiatement.
Les images de l’enlèvement de la famille Bibas sont devenues un des symboles des violences du Hamas. Les photos montrent la mère de famille Shiri, le visage crispé par l’angoisse, plaquant contre elle ses deux enfants terriblement silencieux Kfir, 9 mois au moment des faits, et Ariel, 4 ans. Le père, la tête ensanglantée, a été emmené par des hommes armés du Hamas vers la bande de Gaza.
"Le Hamas les a pris et le Hamas est tenu de les ramener maintenant, ils sont responsables de leur santé et leur liberté est directement entre les mains du Hamas", a signifié à la presse française Ofri Bibas-Levy, la sœur de Yarden.
> A lire aussi : Conditions de détention par le Hamas : le récit glaçant de la tante d’Eitan, ex-otage français de 12 ans
