Cinq journalistes auraient été tués durant cette journée meurtrière dans la bande de Gaza. Parmi les victimes figurent également trois bébés de moins d’un mois.
La bande de Gaza a vécu une nouvelle journée meurtrière jeudi, marquée par des frappes israéliennes qui auraient fait 45 victimes, selon des sources palestiniennes citées par 20 Minutes. Le directeur de l’hôpital Kamal Adwan, l’un des rares encore fonctionnels dans le nord du territoire, a signalé la mort de cinq membres de son personnel à la suite d’une frappe israélienne. L’établissement fait face à des conditions de travail critiques et demande une intervention internationale immédiate pour éviter une catastrophe sanitaire.
En parallèle, la chaîne palestinienne Al-Quds Today a rapporté que cinq de ses journalistes avaient péri dans une frappe sur leur véhicule. L’armée israélienne affirme que ces individus étaient des membres actifs du Jihad islamique opérant sous couvert journalistique. Dans un autre drame, trois nouveau-nés de moins d’un mois sont morts de froid en quarante-huit heures, illustrant l’ampleur de la crise humanitaire. Selon la Défense civile de la bande de Gaza, 13 personnes ont également perdu la vie dans le bombardement d’une maison qui abritait « de nombreuses familles déplacées » par les combats.
Depuis le début du conflit opposant Israël au Hamas, la situation humanitaire s’aggrave dans ce territoire densément peuplé, où la population continue de payer un lourd tribut. Les chiffres officiels palestiniens estiment le bilan à plus de 45 000 morts, majoritairement des civils, selon des données jugées crédibles par l’ONU. De son côté, Israël déplore également des pertes, avec 391 soldats tués au combat depuis le début de l’offensive.
Alors que les combats se poursuivent, la situation des civils, pris entre deux feux, devient insoutenable. Les appels à un cessez-le-feu et à un accès humanitaire pour Gaza se multiplient au sein de la communauté internationale, mais une résolution durable reste hors d’atteinte.
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