Abdul Rahman Abu Salama/SIPA
À Gaza, l’état des infrastructures médicales, de plus en plus critique, continue d’aggraver la situation humanitaire.
Dimanche 13 avril, une frappe a endommagé sévèrement l’hôpital al-Ahli à Gaza-ville. Depuis, l’établissement médical ne fonctionne plus. Le directeur général de l’OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus, a rapporté qu’un enfant y est décédé en raison de l’arrêt des soins. Les services d’urgence, la pharmacie, les appareils de radiographie et le laboratoire ont été détruits.
L’OMS indique que 50 patients ont été déplacés vers d’autres hôpitaux. Mais 40 autres dans un état critique n’ont pas pu être transférés, faute de moyens et de temps. L’hôpital, l’un des derniers encore actifs dans la bande de Gaza, ne peut plus accueillir de nouveaux malades tant que les réparations n’ont pas été réalisées.
Dans un message publié sur X, Tedros Adhanom Ghebreyesus rappelle que les établissements de santé doivent être protégés. Il insiste sur le fait que les attaques contre les structures médicales violent le droit international humanitaire. "Les patients, le personnel soignant et les hôpitaux doivent être protégés", a-t-il martelé. Le chef de l’OMS demande une nouvelle fois la levée du blocus qui freine l’aide humanitaire. Il réitère également l’appel à un cessez-le-feu immédiat pour permettre le rétablissement des services de santé.
Source : Lefigaro.fr