La mort du commandant Baha Abou Al-Ata, 42 ans, et de sa femme a été confirmée par le Jihad islamique, un groupe islamiste armé palestinien. La réponse à cette attaque ne s’est pas fait attendre.
L’armée israélienne a commis une frappe chirurgicale dans le domicile d’un commandant militaire de l’organisation du Jihad islamique situé dans la bande de Gaza. "Un immeuble dans la bande de Gaza, où résidait le haut dirigeant du Jihad islamique Baha Abou al-Ata [avait] été attaqué", est-il indiqué dans le communiqué de l’armée israélienne cité par L’Express. Baha Abou Al-Ata, 42 ans, a été tué dans cette frappe ainsi que son épouse. La mort du commandant a, d’ailleurs, été confirmée par le groupe islamiste armé palestinien qui annonce être en "alerte maximale".
Pour justifier cette frappe, Israël accuse Baha Abou Al-Ata d’être l’auteur d’un récent tir de roquette depuis la bande de Gaza en territoire israélien. Une attaque que l’armée israélienne définit comme une "bombe à retardement". Le commandant palestinien est également accusé d’être l’organisateur des tirs de snipers et des lancements de drones.
L’agence officielle syrienne Sana a imputé la responsabilité de la frappe à Israël. En réponse à cela, de nombreux tirs de roquettes ont été recensés dans la matinée, de Gaza vers Israël, rapporte le porte-parole de l’armée israélienne, Jonathan Conricus. Selon ce dernier, l’armée s’attend déjà "à plusieurs jours" d’affrontements. La demeure d’un autre responsable du groupe armé palestinien, Jihad islamique, a également été la cible de roquettes, ce mardi matin, à Damas. Deux personnes ont été tuées, dont l’une des victimes était son fils.
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