La mère des deux enfants français décédés lors d’un bombardement dans la bande de Gaza est poursuivie pour son présumé soutien au Hamas.
Le 31 octobre, un camp de réfugiés de la bande de Gaza a été la cible d’un bombardement qui a coûté la vie à au moins cinquante personnes, dont deux enfants de nationalité française. De plus, de nombreuses personnes ont été blessées, parmi lesquelles la mère des deux enfants français, Yasmine Znaïdi, ainsi que son troisième enfant.
Bien que l’attaque ait apparemment visé un haut commandant du Hamas, selon une source française proche du dossier citée par l’AFP, cette femme âgée de 43 ans fait l’objet d’un mandat d’arrêt international depuis juillet 2016. Elle est accusée d’association de malfaiteurs en vue de la préparation d’actes de terrorisme et de financement d’une entreprise terroriste.
Yasmine Znaïdi, originaire de Talence, dans le sud-ouest de la France, est également présidente d’une association qui avait collecté des fonds en 2013 dans le but d’acheminer du matériel médical et des médicaments en Syrie. Cependant, ces fonds auraient été acheminés vers la région d’Idlib durant l’été 2013, au profit de jihadistes, en vue d’acquérir des armes et des munitions.
En février 2019, elle a été condamnée par contumace à six ans de prison à Paris pour avoir distribué de l’argent récolté par son association en 2012 et 2013 à des membres du Hamas et du Jihad islamique, un autre groupe affilié au Hamas. Lors du procès, il avait été précisé qu’elle résidait à Gaza depuis 2016.
Source : Parismatch.com