Peu après cette annonce, un responsable du Hamas a déclaré que "la balle est désormais dans le camp" d’Israël, qui peut choisir "entre accepter l’accord de cessez-le-feu, soit y faire obstacle".
C’est un nouveau pas en avant dans le conflit israélo-palestinien. Après sept mois de guerre, le Hamas a déclaré avoir accepté la proposition de cessez-le-feu avec Israël pour la bande de Gaza. "Ismaïl Haniyeh, chef du bureau politique du Hamas, s’est entretenu par téléphone avec le Premier ministre qatari Cheikh Mohammed bin Abdelrahmane Al Thani et le ministre égyptien des Renseignements, Abbas Kamel, et les a informés que le Hamas avait approuvé leur proposition d’accord de cessez-le-feu", est-il indiqué dans un communiqué publié sur le site du mouvement palestinien et relayé par BFMTV.
Un responsable du Hamas a pris la parole peu de temps après cette annonce. Il a souligné que "la balle est désormais dans le camp" d’Israël, qui a le choix "entre accepter l’accord de cessez-le-feu, soit y faire obstacle". Des négociations indirectes entre le Qatar, les États-Unis et l’Égypte, ont commencé samedi au Caire. Elles visaient à obtenir une trêve à Gaza en échange de la libération d’otages détenus dans la bande de Gaza contre des prisonniers palestiniens Cependant, malgré les efforts déployés, les pourparlers se sont terminés dimanche sans qu’un accord ne soit conclu, rapporte L’Express. Le Hamas exigeait un cessez-le-feu définitif tandis qu’Israël affirme être prêt à détruire le mouvement palestinien au pouvoir à Gaza depuis 2007, considéré comme une organisation terroriste par ce pays, les Etats-Unis et l’Union européenne.
Depuis ce lundi 6 mai, l’armée israélienne a débuté une "opération d’ampleur limitée". Cette initiative a pour objectif d’évacuer "temporairement" environ 100 000 personnes résidant dans l’est de la ville de Rafah à Gaza, les appelant à rejoindre des "zones humanitaires".
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