La mort des trois fils du chef du Hamas palestinien, Ismaïl Haniyeh, a été confirmé par Israël.
Le chef du Hamas palestinien, Ismaïl Haniyeh, a déclaré mercredi que trois de ses fils et ses quatre petits-enfants sont décédés dans une frappe israélienne à Gaza. Il a d’ailleurs mis en garde que malgré cette attaque, son mouvement ne plierait pas six mois après le début du conflit israélo-palestinien. "Je remercie Dieu pour l’honneur que nous fait le martyre de mes trois fils et de certains de mes petits-enfants", a déclaré Ismaïl Haniyeh à la chaîne du Qatar Al Jazeera. Le Hamas a aussi confirmé leur mort dans le camp de réfugiés de Chati, dans la ville de Gaza, dans le nord du territoire palestinien dévasté. "Ce sang versé nous rendra encore plus fermes dans nos principes", a encore dit Ismaïl Haniyeh sur les propos relayés par Le Figaro.
La frappe ayant tué les trois fils du chef du Hamas aurait touché des voitures à bord desquelles se trouvaient les membres de la famille d’Ismaïl Haniyeh, selon Al-Jazeera. La chaîne du Qatar a d’ailleurs diffusé des images de carcasses de véhicules et de corps floutés en les désignant comme ceux des victimes. Israël a alors confirmé le décès de trois fils du chef du Hamas, qualifiés d’"agents militaires" du mouvement islamiste palestinien, dans une attaque. Celle-ci a eu lieu au premier jour de la fête du Fitr, marquant la fin du mois de jeûne musulman du ramadan. Elle s’est produite alors que le Hamas doit répondre à un projet de trêve proposé par les médiateurs qataris, égyptien et américain. Elle durerait six semaines et impliquerait la libération de 42 otages retenus à Gaza en échange de 800 à 900 Palestiniens incarcérés par Israël, l’entrée de 400 à 500 camions d’aides chaque jour à Gaza et le retour chez eux des habitants du nord de Gaza, rapporte une source du Hamas.
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