Illsutration - Jim Hollander/UPI/Shutterstock/SIPA
La situation à Gaza devient de plus en plus critique. Privée d’électricité, d’eau potable et de nourriture, la population fait face à une crise sans précédent. Les Nations unies tirent la sonnette d’alarme face à l’aggravation des conditions de vie dans cette enclave.
Depuis la suspension de l’approvisionnement en électricité par Israël, Gaza plonge dans l’obscurité. Les hôpitaux peinent à fonctionner, les infrastructures d’eau potable sont à l’arrêt et les boulangeries risquent de fermer. La principale usine de dessalement, autrefois source d’eau potable pour 600 000 personnes, ne produit plus qu’une fraction de sa capacité. Sans carburant, les générateurs ne tiendront pas longtemps.
Le blocus empêche l’entrée de l’aide humanitaire sur le territoire. De ce fait, les prix des denrées alimentaires explosent, rendant l’accès à la nourriture de plus en plus difficile. De nombreuses familles n’ont plus accès aux denrées de base. Les ONG craignent un retour à une situation de famine, similaire à celle observée il y a plusieurs mois.
Les hôpitaux sont à bout de souffle dans la bande de Gaza. La pénurie de médicaments et de matériel médical met en péril les soins d’urgence. Médecins Sans Frontières et d’autres ONG s’inquiètent de l’incapacité des structures sanitaires à répondre aux besoins croissants des blessés et des malades, aggravant encore une situation déjà dramatique.
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