Les responsables de la Défense civile rapportent également plusieurs disparus.
Dans la nuit du 29 octobre, une attaque de l’armée israélienne sur la ville de Beit Lahia, au nord de la bande de Gaza, a entraîné la mort d’au moins 55 personnes, selon la Défense civile. De nombreuses personnes sont portées disparues. "Plus de 55 martyrs et des dizaines de blessés se trouvent sous les décombres d’un immeuble résidentiel de cinq étages appartenant à la famille Abounasr, qui a été bombardé par l’occupation israélienne cette nuit", a fait savoir Mahmoud Bassal, porte-parole de l’organisation. Certaines des victimes étaient des déplacés qui cherchaient refuge dans la région.
Le mouvement Hamas a vivement condamné cette attaque, la qualifiant de "massacre inacceptable." Il accuse Israël de mener une opération de nettoyage ethnique dans le nord de la bande de Gaza. Un témoin, Rabie al-Chandagly, a partagé son témoignage. "J’ai d’abord pensé qu’il s’agissait de bombardements, mais quand je suis sorti après le lever du soleil, j’ai vu des gens extraire des corps, des membres et des blessés des décombres", a-t-il raconté, selon les propos relayés par Ouest France.
Houssam Abou Safia, directeur de l’hôpital Kamal Adwan, a affirmé que 15 corps ont été apportés à l’hôpital, où 35 blessés, en grande partie des enfants, sont actuellement soignés. Sur sa lancée, il a ajouté : "Nous continuons à recevoir des martyrs et des blessés... Il n’y a plus rien à l’hôpital Kamal Adwan, à part de quoi dispenser les premiers soins, maintenant que l’armée a arrêté notre équipe médicale".
Source : Ouest-france.fr