Abdel Kareem Hana/AP/SIPA
Depuis la reprise des frappes israéliennes le 18 mars, le bilan des décès d’enfants dans la bande de Gaza s’alourdit. L’Unicef tire la sonnette d’alarme face à l’ampleur du drame humanitaire.
Israël a relancé son offensive militaire dans la bande de Gaza le 18 mars dernier. Ces nouvelles frappes ont interrompu une trêve qui durait depuis deux mois. En dix jours seulement, au moins 322 enfants ont perdu la vie et 609 autres ont été blessés, rapporte l’Unicef sur le récit d’Ouest France. Cette reprise des attaques aériennes et terrestres plonge de nouveau la population civile dans une situation d’extrême danger.
L’agence onusienne souligne que bon nombre de ces enfants étaient déjà déplacés. Certains se trouvaient sous des tentes de fortune ou dans des maisons abîmées. L’Unicef évoque également l’attaque du 23 mars contre l’hôpital Nasser, où plusieurs enfants auraient été touchés. Le climat de violence persistante ne laisse aucun répit aux plus jeunes dans la bande de Gaza.
La directrice de l’Unicef, Catherine Russell, regrette la fin du cessez-le-feu, qui représentait un minimum de sécurité pour les enfants. Aujourd’hui, ceux-ci doivent de nouveau affronter les violences et le manque de ressources. Le ministère de la Santé du Hamas rapporte 1 001 morts depuis le 18 mars. Depuis le début du conflit en octobre 2023, près de 15 000 enfants ont été tués, rappelle l’Unicef.
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