Abdul Rahman Abu Salama/SIPA
D’après la Défense civile de Gaza, au moins 470 morts ont été recensés depuis la reprise des bombardements israéliens massifs, dans la nuit de lundi à mardi.
Israël a annoncé ce mercredi 19 mars une intensification de ses opérations militaires dans la bande de Gaza. La Défense civile a signalé au moins 470 morts mercredi soir et 10 nouvelles victimes ce jeudi matin à Khan Younès, au sud du territoire. Selon son porte-parole Mahmoud Bassal, les frappes israéliennes ont ciblé six habitations avec des dizaines de blessés enregistrés. Les autorités israéliennes ont qualifié cette offensive de "dernier avertissement" au Hamas. L’État hébreu exige la libération des otages toujours détenus par le mouvement palestinien sous peine d’une escalade encore plus forte des frappes, rapporte Ouest France.
Depuis la reprise massive des bombardements dans la nuit de lundi à mardi, les pertes humaines ne cessent d’augmenter. Face à l’intensification des combats, de nombreuses familles palestiniennes, déjà déplacées à plusieurs reprises depuis le début de la crise, ont repris la route de l’exode dans l’espoir d’échapper aux bombardements. De son côté, le Hamas accuse Israël de vouloir "torpiller" l’accord de trêve instauré le 19 janvier, après plus de quinze mois de guerre. Ce conflit a été déclenché le 7 octobre 2023, à la suite d’une attaque d’envergure du mouvement islamiste palestinien contre le territoire israélien.
Alors que les craintes d’un retour à une guerre totale s’accroissent, le Hamas se dit néanmoins prêt à poursuivre les négociations indirectes avec Israël. Toutefois, ses exigences restent inacceptables pour le gouvernement israélien, laissant présager une aggravation du conflit dans les jours à venir.
Voir notre dossier sur le conflit israélo-palestinien