A part Michael et Peter Taylor, deux Américains accusés d’avoir aidé l’ancien grand patron de Renault-Nissan, Carlos Ghosn, à fuir le Japon fin 2019, un troisième complice présumé, le Libanais George-Antoine Zayek est toujours en cavale.
Selon un porte-parole du tribunal, le procès de Michael et Peter Taylor s’ouvrira en juin à Tokyo. Les deux Américains père et fils sont accusés d’avoir aidé l’ancien grand patron automobile Carlos Ghosn à fuir le Japon fin 2019. Ils encourent jusqu’à trois ans de prison. La première audience du procès des deux hommes est prévue le 14 juin, a indiqué la même source citée par Le Figaro. Ils risquent jusqu’à trois ans de prison. Un troisième complice présumé, le Libanais George-Antoine Zayek, est encore introuvable. Tous les trois sont soupçonnés d’avoir organisé et mené l’audacieuse exfiltration du Japon de l’ancien PDG de Renault, aujourd’hui cloîtré au Liban.
L’arrestation des Taylor père et fils a eu lieu en mai 2020 aux Etats-Unis. Remis aux autorités japonaises le mois dernier, ils ont tenté de multiples recours juridiques pour tenter d’éviter leur extradition. De son côté, Carlos Ghosn, de nationalité libano-franco-brésilien, n’a pas encore obtenu d’accord d’extradition avec le Japon. Il a toujours clamé son innocence sur toute la ligne dans cette affaire de dissimulation de revenus dans les publications financières de Nissan. L’ancien directeur du groupe a, d’ailleurs, dénoncé un complot fomenté par certains hauts cadres du constructeur automobile japonais dans le but de le faire tomber.
Le procès de l’Américain Greg Kelly, son ancien assistant chez Nissan, s’est ouvert depuis septembre dernier à Tokyo. Il porte sur le volet des paiements différés controversés à Carlos Ghosn. Il plaide également non-coupable.
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