Une enquête a été ouverte par la Turquie sur les conditions de fuite de l’ancien PDG de l’Alliance Renault – Nissan.
Selon les informations révélées par la Turquie, Carlos Ghosn a été aidé par deux étrangers dans son transit à Istanbul (Turquie), durant sa fuite depuis le Japon jusqu’au Liban.
"Il y a deux étrangers impliqués dans le transit", a déclaré le ministre turc de la Justice, Abdülhamit Gül, dans un entretien avec la chaîne CNN Türk.
Leur nationalité ni leur rôle n’avait été fourni par la Turquie. Cette dernière a ouvert une enquête, notamment sur les conditions de son transit et sur deux vols considérés comme suspects, précise l’agence de presse DHA.
Abdülhamit Gül a précisé que sept personnes ont été placées en détention provisoire, dont quatre pilotes. Selon lui, l’autorité japonaise n’a fait aucune demande judiciaire sur cette affaire.
L’enquête se concentre sur deux vols privés. Le premier était en provenance d’Osaka (Japon), immatriculé TC-TSR. L’avion a atterri à l’aéroport Atatürk, fermé aux vols commerciaux, lundi dernier vers 5h15 (heure locale). Quant au second, un Bombardier Challenger 300, immatriculé TC-RZA, est aussi arrivé le même jour, vers 6 h (heure locale).
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