Le journaliste Philippe Riès a expliqué que Carlos Ghosn, assigné à résidence à Tokyo, s’était enfui sans un accord avec les autorités japonaises.
Carlos Ghosn a rejoint le Liban lundi 30 décembre, malgré son assignation à résidence à Tokyo. Il avait été arrêté pour des accusations de malversations financières, il y a un peu plus d’un an. Ce mardi, le patron déchu de Renault et de Nissan a confirmé qu’il était bien à Beyrouth (capitale du Liban).
"La seule chose, ce que je peux dire, c’est qu’il n’y a eu évidemment, contrairement à certaines spéculations que j’entends ici et là, aucune espèce d’accord secret ou tacite avec les autorités japonaises", a de son côté déclaré le journaliste Philippe Riès et ami de l’ex-PDG au micro de RTL, en ajoutant qu’il s’était débrouillé tout seul.
Selon le journaliste, Ghosn lutte pour sa vie ainsi que pour sa réputation et son héritage dans l’industrie automobile mondiale. "C’est le combat de sa vie", a-t-il martelé.
Un communiqué de l’ancien PDG de Renault est attendu la première semaine de janvier. "Je le pense rassurer de ne plus être sous la menace permanente d’être renvoyé à (la prison de) Kosuge dans des conditions extrêmement difficiles", a-t-il ajouté sur RTL.
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